Maquillage : découvrez s’il contient du poisson !

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À l’heure où les rayons beauté regorgent de promesses et de couleurs éclatantes, un détail échappe encore à la vigilance de beaucoup : le maquillage peut parfois cacher des ingrédients venus tout droit des océans. La guanine, par exemple, se faufile dans les formules pour offrir cet effet nacré tant recherché, tout en étant issue… d’écailles de poisson.

Un œil rapide sur l’étiquette laisse souvent planer le doute. En Europe, la réglementation n’exige pas toujours que l’origine animale des composants soit affichée en toutes lettres. Pour les adeptes de transparence, il reste heureusement une bonne nouvelle : l’offre végétalienne ne cesse de croître et s’adapte même à ceux qui puisent leur inspiration beauté dans leur thème astral.

Des ingrédients issus du poisson dans le maquillage : mythe ou réalité ?

Le maquillage, ce terrain de jeu où s’expérimentent matières et couleurs, n’a rien d’innocent. Il abrite parfois des surprises inattendues : le collagène marin, par exemple, s’invite dans de nombreux produits pour la souplesse et la texture qu’il apporte. Obtenu à partir de la peau ou des arêtes de poisson, il se retrouve dans les mascaras, fonds de teint, et même certains rouges à lèvres.

Beaucoup l’ignorent : la mention « collagène » sur un emballage ne signifie pas toujours qu’il provient du monde végétal. Le collagène marin, extrait de poissons, se distingue du collagène d’origine porcine ou bovine, mais l’étiquetage INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredients) se contente souvent d’indiquer « marine collagen » ou « hydrolyzed collagen », sans précision supplémentaire.

Voici quelques ingrédients issus de poissons ou d’animaux que l’on retrouve régulièrement dans les formules :

  • Collagène marin : présent dans des produits pour ses propriétés hydratantes et redensifiantes, il provient fréquemment de poissons
  • Guanine : cette poudre nacrée, extraite d’écailles de poisson, donne l’éclat aux ombres à paupières, vernis et certains highlighters
  • Acide hyaluronique : il peut être d’origine animale, mais il est désormais le plus souvent obtenu par fermentation bactérienne ou synthèse

Décrypter la présence d’ingrédients d’origine animale dans les cosmétiques relève d’un travail d’enquête. La protéine de poisson n’est jamais très loin, et les marques ne sont pas systématiquement tenues de mentionner l’espèce ni d’écrire « poisson » noir sur blanc. Résultat : il faut parfois redoubler d’attention, car l’étiquette ne livre pas tous ses secrets.

Comment repérer les composants d’origine animale dans vos cosmétiques

Les noms complexes et les abréviations latines de la liste INCI camouflent souvent la vraie nature des ingrédients. Un terme comme « collagen » désigne rarement une origine végétale. D’autres appellations comme « cera alba » (cire d’abeille), « lanolin » (graisse de laine de mouton) ou « shellac » (résine de cochenille) s’invitent dans les compositions, parfois à la surprise des consommateurs.

Certains produits affichent fièrement leur statut vegan ou cruelty free, mais même là, la législation ne va pas jusqu’à exiger une totale clarté sur la provenance animale des composants. Il est donc tout à fait possible de croiser un mascara contenant du collagène issu de poisson, ou une gélatine animale, sans le savoir. L’acide hyaluronique, qui fait désormais la pluie et le beau temps dans les soins, provient aujourd’hui surtout de procédés fermentaires, mais a longtemps été extrait de crêtes de coq.

Pour ne pas se faire surprendre, quelques réflexes sont utiles :

  • Passer au crible la liste INCI : les ingrédients d’origine animale s’y glissent sous des noms savants
  • Se fier à des labels reconnus comme vegan ou cruelty free
  • Se tourner vers des bases de données spécialisées ou interroger directement les fabricants

Certains sites spécialisés recensent les composants d’origine animale. D’autres vous aident à décoder la fameuse liste INCI. Les consommateurs qui préfèrent un bio sérum visage ou des routines épurées apprennent à traquer la lanoline, la kératine ou le collagène marin aussi scrupuleusement qu’un chimiste. Rien n’est figé : les formules évoluent, la transparence varie d’une marque à l’autre. Le label vegan rassure, mais pour les plus exigeants, un œil averti reste la meilleure garantie.

Maquillage végétalien : pourquoi privilégier des alternatives éthiques et respectueuses

Le maquillage végétalien s’impose comme une réponse concrète à la quête de transparence et d’éthique dans la beauté. De plus en plus de marques abandonnent les ingrédients d’origine animale : le collagène marin, la cire d’abeille ou les pigments tirés de cochenilles passent à la trappe. La mention vegan ne se limite pas à l’absence d’animaux dans la formule : elle questionne également la façon dont chaque étape de fabrication est pensée, la chaîne d’approvisionnement, et la philosophie globale de la marque.

Des enseignes comme Urban Decay ou Sephora ont franchi le pas en proposant des gammes vegan et cruelty free, aussi bien en France qu’ailleurs en Europe. Les labels se multiplient, et les alternatives s’élargissent. Désormais, collagène végétal, huiles issues de plantes et cires naturelles occupent le devant de la scène. La routine beauté évolue : moins de concessions, plus de cohérence avec ce que l’on défend.

Les bénéfices de ces choix sont tangibles :

  • Respect total des animaux : aucun test ni prélèvement sur les espèces marines ou terrestres
  • Moins de risques d’allergies, surtout pour les peaux les plus sensibles
  • Plus de lisibilité : la composition se veut claire, l’origine des ingrédients s’affiche sans détour

Le commerce en ligne devient le rendez-vous des adeptes d’une beauté plus consciente. Le maquillage vegan n’est pas une lubie passagère : il traduit un basculement profond dans les attentes, où le respect, la traçabilité et l’innovation s’imposent. Des mascaras à base de pois chiche, des bases de teint à l’aloe vera : la créativité ne manque pas pour s’éloigner des protéines animales classiques.

Scientifique homme lit la liste d

Looks et inspirations beauté pour les natifs du signe Poisson

L’astrologie gagne du terrain sur les coiffeuses et les palettes. Les natifs du Poisson, connus pour leur sensibilité et leur imagination débordante, puisent dans l’univers des couleurs pour exprimer leur singularité. Les teintes aquatiques, vert d’eau, bleu profond, lavande, évoquent l’ambiance onirique de ce signe d’eau. Les matières crémeuses, les effets nacrés et irisés traduisent un maquillage vivant, changeant, presque liquide.

Parfois, il suffit d’un trait d’eye liner, graphique ou simplement estompé, pour dynamiser le regard. Les inconditionnels du eye liner noir osent des tracés flottants, ondulés, rappelant le mouvement de l’eau. Les ombres à paupières déclinent toute la gamme des bleus et verts, les mascaras se parent de nouvelles teintes, les highlighters diffusent une lumière subtile sur les tempes et l’arcade sourcilière.

Quelques pistes concrètes pour personnaliser son look :

  • Superposer les textures : associer gloss translucide, fard crème et illuminateur en gel
  • Miser sur la fraîcheur et la lumière : blush rosé, voile irisé, lèvres effet mouillé
  • Choisir des produits vegan et cruelty free pour une routine alignée avec la sensibilité du Poisson

L’inspiration se nourrit d’art, de rêverie, de fluidité. Les looks évoluent selon l’humeur, l’âge ou la saison : un liner turquoise sur une paupière nue, un gloss holographique appliqué au doigt. Les Poissons aiment brouiller les repères, adopter un maquillage qui se transforme, à leur image : insaisissable, changeant, toujours sur la brèche entre douceur aquatique et éclat cosmique. Et si, demain, votre trousse de maquillage racontait votre histoire autant que votre horoscope ?